January 12, 2018 | Author: Anonymous | Category: N/A
PRISES MULTIPLES
PRISES MULTIPLES CRÉATION 2010 SPECTACLE SANS PAROLES ET PLURIDISCIPLINAIRE UNE VISION SATIRIQUE ET DÉCALÉE SUR LE MONDE DE L’ENTREPRISE
Si l’art doit faire symptôme, alors il est symbolique que le monde du travail soit l’un des prismes privilégiés par lesquels il exerce son indispensable critique de l’absurdité de nos sociétés contemporaines.1
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David Sanson, Dossier «Le Travail», Mouvement, l’indisciplinaire des arts vivants, n° 51, avril-juin 2009.
PRISES MULTIPLES DISTRIBUTION Mise en scène Grégory Gaudin Création et interprétation musicale Yann Antigny Création lumières Maud Plantec Régie lumières en alternance Maud Plantec et Jessica Hemme Avec Simon Beillevaire, Hugo Coudert, Benjamin Ducasse, Valentin Pasgrimaud, Arno Wögerbauer Scénographie et construction Simon Beillevaire assisté par l’ensemble de l’équipe
© Photo Aloïs Pesquer
L’HISTOIRE Dans le quotidien d’une entreprise où la productivité rythme les journées, la raison d’être de quatre personnages se résume au travail. Employés d’un patron imprévisible, ils s’exécutent sous son oeil frénétique et pointilleux. Automates humains, ils évoluent dans de petites cabines cloisonnées d’une existence qu’il l’est tout autant. Dans cet environnement, peut-on se créer des espaces de liberté ? Avec du scotch, des emballages et du carton, ils oscillent entre un monde mécanique et un univers poétique.
© Photo Aloïs Pesquer
INTENTIONS Nous avons le désir de questionner le travail dans ses aspects déshumanisants et moralisateurs. Il s’agit d’interroger la rationalisation du travail où les êtres humains ne sont pas reconnus en tant que tels, mais bien souvent considérés comme des unités numériques. Ces boxes matérialisent une société individualisée. Ils renvoient aux méthodes actuelles de division et de contrôle. Chacun doit être à sa place pour permettre à l’ensemble de rester homogène, ordonné et rentable. La démence du patron, la névrose des employés et l’illogisme de la production, expression de la folie du lieu, sont créés par la nature même de leur travail. Ils construisent des cartons pour les démonter avec une incohérence implacable. Gaspillage, surproduction ou abus de consommation ? Une vision décalée du monde du travail, c’est normal et anormal, les actions n’ont plus sens, c’est une critique à travers l’absurde.
DES CLOWNS SANS LA PAROLE Le thème du travail nous a menés vers de nouvelles réflexions dans le cadre d’un spectacle sans paroles. Il existe dans cette forme une sensibilité, une dimension presque insaisissable, surtout quand le corps raconte ce qu’il est difficile de retranscrire par les mots. Alors, nous aimons qu’un sujet, par essence politique, économique et social, abordé sans paroles, prenne une portée plus ouverte et suggérée. L’absence de mots permet au public une construction personnelle du récit. Plus encore qu’avec les mots, le spectateur est renvoyé à son imaginaire et à sa culture au sens large ; c’est une invitation qui l’engage directement dans l’histoire. Je n’aime pas le théâtre militant, dont les conclusions sont préétablies. Je préfère le théâtre engagé, qui laisse la place à l’interprétation. […] Cependant, je ne veux pas faire du spectacle gratuit, je pense même que le spectacle de clown n’est pas fait pour les enfants. Je suis d’accord avec Dario Fo : un clown est fondamentalement réaliste et violent. D’abord il doit faire rire, mais bien après la représentation, ce qu’il a montré et dénoncé par ce rire doit revenir par bribes à l’esprit du spectateur.1 Nous continuons d’explorer le clown dans sa forme théâtrale. C’est un clown sensible et poétique qu’il nous plait d’approcher.
© Photo Aloïs Pesquer 1
Raymond Peyramaure (metteur en scène), in Fragil.org, publié en ligne le 10 novembre 2008.
MARIONNETTES Du scotch, du kraft, des emballages et du carton Les comédiens manipulent à vue les marionnettes. Assemblées sur scène ou déjà préexistantes, de tailles variables (très petites ou très grandes), elles relèvent de différentes techniques : marionnette à tringle soutenue par une tige attachée à la tête ou à tige actionnée à l’aide de baguettes. Manipulées seules ou à trois, les marionnettes sont construites à partir de cartons et de scotch d’emballage. Face au public, il crée sur scène des personnages, des êtres artificiels qu’il dote de traits humains ; il les entraîne dans l’action pour finir par les détruire et leur rendre leur statut de matière. Elles évoquent pour les personnages à la fois une échappatoire et un jeu qui les fait s’éloigner de leur réalité. Elles expriment une prise de recul, symbole d’une révolte, d’un rêve ou d’une folie. La marionnette est utilisée comme un outil de mise en abîme et de translation de l’histoire des personnages (interprétés par les comédiens). Elles sont le prolongement d’eux-mêmes et de leurs pensées.
MUSIQUE LIVE Croisement entre musique actuelle et piano ragtime Le son d’une pendule, le léger bruit de la climatisation, les pas pressés du patron… Entre sons d’ambiance, piano ragtime, hip-hop et électro, la création sonore, créée à l’aide de samples, d’un séquenceur et d’un synthétiseur, est jouée en live. Le musicien à l’écoute des comédiens, intégré à l’espace scénique, établit une interaction entre le son et l’action. Référence aux films muets, les thèmes ragtimes rythment les actions des personnages. La musique participe de fait à la narration sans paroles.
© Photo Aloïs Pesquer
ANNEXES
TOURNÉE 2013
2011
4 > 8 septembre Lärz, Allemagne Festival At Tension # 5 (En cours de négociation)
24 > 25 novembre Le Mans (72) L’ESPAL (Voisinages)
22 > 25 aôut Hédé (35) Festival Bonus (En cours de négociation) 11 avril Lizy sur Ourcq (77) Salle Maison Rouge 23 mars Elven (56) Printemps Théâtral Centre Culturel de Elven 15 mars Le May sur Evre (49) Espace culturel Léopold Sedar Senghor 15 février La Souterraine (23) Centre culturel Yves Furet
5 novembre Ligné (44) Le Préambule 26 octobre Saint Herblain (44) Maison des arts/ONYX (Voisinages) 11 octobre Nantes (44) TU-NANTES (Voisinages) 23 septembre Saint-Barthélemy-d’Anjou (49) THV 17 > 20 août Aurillac (15) Festival International de Théâtre de Rue
2012
21 > 24 juillet Chalon-sur-Saône (71) Festival Chalon dans la Rue
21 juillet Esterri d’Àneu, Espagne Festival Esbaiola’t
1 juillet Port St Père(44) Festival Paille en Son
28 juin > 1 juillet Lärz, Allemagne Fusion festival
8 juin Guérande (44) Centre Athanor, printemps théâtral
19 mai Paderborn, Allemagne Festival Westwind
12 > 13 avril Cholet (49) Le Jardin De Verre
5 mai Saint Julien-de-Concelles (44) Festival du Réveil
6 avril St Philbert de Grand Lieu (44) Sous le chapiteau de Mobil Casbah
11 et 23 avril Inzinzac-Lochrist (56) Le T.R.I.O. 30 mars Saint-Mars-la-Brière (72) Espace du Narais 17 mars Auray (56) Centre culturel Athéna Festival Méliscènes 12 > 13 janvier Rouans (44) Coeur en scène 11 janvier Haute-Goulaine (44) Le Quatrain, Région en scène
2010 5 > 10 novembre Nantes (44) TU-NANTES, Studio Théâtre 8 octobre Hennebont (56) Le Bouffou Théâtre à la coque 25 > 27 juin Le Mans (72) Festival Le Mans fait son Cirque
PaRTENAIREs ET SOUTIENs Institutions publiques Institut Français - Aide à la diffusion internationale Westwind festival 2012 (DE), Fusion festival 2012 (DE) Ministère des Sports et de la Jeunesse - Envie d’agir - Défi Jeunes Région Pays de la Loire - Aide à la création, aide à la diffusion nationale Conseil Général de Loire-Atlantique - Aide à la création, aide à la diffusion Ville de Nantes - aide à la création, CLAP, aide à la diffusion internationale Co-poducteurs Lieu Unique, festival chantier d’artistes, scène nationale de Nantes TU-Nantes, scène conventionnée théâtre Festival Le Mans fait son Cirque Mobil Casbah, Nantes Accueil en résidences Lieu Unique, scène nationale de Nantes TU-Nantes, scène conventionnée théâtre Centre culturel de la Gobinière, Orvault Bouffou Théâtre à la Coque, Hennebont Ville de Nantes - Théâtre Bel-Air PEP44 domaine de la Ducherais/ Mobil Casbah Ville de Saint-Philbert de Grand Lieu/ Mobil Casbah Mécénat IN-SITU, Nantes Accompagnement L’ Atelier des Initiatives, Nantes
© Photo Aloïs Pesquer
LA COMPAGNIE LES MALADROITS C’est tout d’abord l’envie commune d’un groupe d’amis réunis par le jonglage. En 2005, ils créent leur compagnie sous la forme loi 1901 dont l'objectif est la création et la diffusion de spectacles vivants. De recherches en expérimentations, la compagnie s’est aventurée vers différents moyens d’expression. Elle élabore aujourd’hui un théâtre pluridisciplinaire et croise, dans ses créations, le théâtre sans paroles,le théâtre de marionnettes, le théâtre d’objets, le clown de théâtre, la musique et les arts plastiques. La fusion des disciplines interroge notre pratique. Nous souhaitons donner à voir un univers singulier et poétique qui nous ressemble et qui s’inspire de choses qui nous entourent. Un théâtre accessible et cependant sérieux qui racontent et qui fait écho. Faire un théâtre autrement, spontanément, où les outils explorés participent à l’invention de nouveaux langages. Cette démarche nous la construisons au fils des rencontres pour confronter nos pratiques. Depuis la création de la compagnie, nous avons travaillé avec différents artistes, comédiens et metteurs en scène lors de moments de création, de recherche ou de formation : Yannick Pasgrimaud (cie Aphoristes), Fabrice Eveno (cie Bagamoyo), Didier Gallot-Lavallée (cie Royal de Luxe), Bonaventure Gacon (cirque Trotola), Grégory Gaudin (ex cie Enfants du placard), Gérard Gallego (cie Instants Présents), Anne Reymann (cie Ex Nihilo), David Humeau (cie Les Pilleurs d’épaves), Pascal Vergnault (cie Pour2mains), Roland Shön (Théâtrenciel), Serge Boulier (Bouffou théâtre à la Coque).
LES CRÉATIONS DE LA COMPAGNIE au répertoire MARCHE Collaboration artistique : Anne Reymann Création prévue pour le premier trimestre 2014 Théâtre d’objets chorégraphique Ce nouveau projet en création est né d’une rencontre entre la Compagnie les Maladroits et Anne Reymann. Nous avons fait le choix de travailler avec l’objet chaussure et sur son accumulation. C’est l’ambivalence d’un objet multiple et unique qui nous intéresse. C’est un tas de chaussures qui se construit et se déconstruit comme le passage de la masse à l’individu. Il est question de classification, de genre et de parcours. L’objet est personnage, il est marionnettique, il devient matière à jongler. Les chaussures sont le texte de nos histoires, elles provoquent notre imaginaire. Baskets ou pantoufles, sandales, mocassin et escarpin, à semelle compensée, à talon aiguille, cirée, vernis ou déchirée, du godillot à la godasse, de la pompe de ville à la botte des champs, du soulier que l’on porte avec attachement, des ampoules à l’odeur, il faut trouver sa place comme l’on trouve chaussure à son pied.
LES PETITES FORMES BRÈVES RELATIVEMENT COURTES Mise en scène : Benjamen Ducasse Création janvier 2013 Théâtre d’objets et de marionnettes Des formes brèves, du théâtre d’objet et de marionnette, des textes d’auteurs contemporains et un parcours déambulatoire. Les petites formes brèves relativement courtes sont nées d’une envie de proximité avec le public, de fabriquer des spectacles aux jauges réduites. D’un désir aussi d’investir autrement les lieux de représentations et de créer des espaces éphémères et conviviaux. Il s’agit de quatre solos réalisés à partir des univers artistiques de chaque comédien ; le tout, néanmoins, animé par une recherche autour de l’objet unique. L’objet en tant que partenaire de l’acteur et au service du texte et des histoires. Quatre histoires qui traitent des relations amoureuses, qui nous parlent de l’enfance à travers le regard adulte, qui pointent les exigences de performance en société. Bref, en peu de mots, nous voilà touchés, émus par quatre personnages qui nous racontent leur manière d’être au monde au quotidien.
SCOTCH Direction artistique : Valentin Pasgrimaud et Arno Wögerbauer Création 2011 Installations plastiques, urbaines, éphémères et in situ Le scotch se répand dans la ville, la matière s’insère dans les brèches et façonne le mobilier urbain. Des personnages protéiformes et surréalistes surgissent, se dressent au côté des passants et prennent position le temps d’une rencontre.
© photo Damien Bossis
CONTACTS Compagnie les Maladroits POL’n – 11 rue des Olivettes 44 000 NANTES Contact production/diffusion Isabelle Yamba +33 (0)7 70 10 06 90
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