FAITES VOS GAMMES CHEZ PISTENBULLY

January 14, 2018 | Author: Anonymous | Category: N/A
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Description

Strictement réservé aux professionnels de la neige et de la montagne Numéro 31

03/2007

PAGE 2 Matériel Graulenne Plage Environnement Rencontre Serge Duplan PAGE 3 Maintenance

PAGE 4/5 Dossier Faites vos gammes chez PistenBully PAGE 6 Interview Les PistenBully au service de l’armée ADSP Un engagement visionnaire PAGE 7 Technique La technologie bus CAN Les transports Muffat, notre partenaire

PAGE 8 Insolite Un PistenBully dans le grand bain

édito « La mécanique Allemande tourne à plein régime » titrait le quotidien Les Echos le 20 février dernier. « La force tranquille de l’Allemagne » renchérissait l’Usine Nouvelle deux jours plus tard. Et le 12 mars, la Tribune et l’Expansion constataient les progrès de l’excédent commercial allemand. Les explications avancées pour saluer ces performances convergent vers les mêmes raisons : contrôle des coûts de production, recherche et innovations boostées par des partenariats industrie/ laboratoires, maîtrise de la qualité. La spécialisation productive est également souvent évoquée, notamment avec l’industrie automobile dans laquelle l’Allemagne s’est forgée une véritable compétence. A l’approche de la fin de saison, Kässbohrer, dont l’origine est liée à l’automobile, s’est montré digne héritier de cette excellence. Bien sûr, tout n’est pas toujours parfait. Mais le comportement du PistenBully 600, dont la version 2007 sera encore améliorée et fiabilisée, a suscité un véritable enthousiasme. Tenant compte de la qualité du service offert par Kässbohrer ESE lors de cet hiver difficile, le choix PistenBully est une décision de raison et un gage de sérieux et de tranquillité. Car, tous les médias le soulignent, l’Allemagne n’a pas fini d’améliorer sa compétitivité.

> Didier Bic

DOSSIER

FAITES VOS GAMMES CHEZ PISTENBULLY Le PistenBully 600 est désormais disponible en version Polar avec 490 CV, complétant ainsi la gamme par le haut. Une bonne occasion de refaire le point sur tous les produits PistenBully pour que chacun trouve chenille à ses pistes.

S

orti sur le marché l’année dernière, le PistenBully 600 a tenu toutes ses promesses à la hauteur des ambitions de ses concepteurs. Le dernier-né des bureaux d’études de Ulm a montré un comportement exemplaire en toute neige, aussi bien à la montée qu’à la descente, en version standard comme en version treuil. Grâce à un important travail de conception mais aussi à l’aide de longues campagnes de tests et d’essais, la qualité de fraisage s’est hissée au-delà des meilleures pour devenir désormais la référence à battre. Quant au poste de conduite, il rassemble tous les atouts pour permettre huit heures de

vigilance et d’attention du pilote pour un travail de qualité : vision panoramique, aération de la cabine, niveau sonore, fonctionnalité des commandes. La barre est désormais placée très haute, et ce n’est pas l’arrivée du tout nouveau PistenBully 600 Polar qui nous contredira. Avec ses 490 CV sous le capot, cette machine a de quoi satisfaire les plus exigeants. Mais, plus sagement et plus économiquement, la gamme compte toujours le PistenBully 200 EDGE ainsi que le PistenBully 100. Une petite révision de vos gammes avant d’envisager les investissements 2007.  Suite page 4

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en bref Paul Rivet Le responsable technique du Skidome de Dubaï, Paul Rivet s’est classé 14e au Désert Challenge 2006. Cette compétition, qui constitue la dernière manche de la Coupe du Monde des Rallyes Raid, s’est déroulé aux Emirats Arabes Unis. Avec plus de quinze années de sport mécaniques derrière lui, Paul affiche de nombreuses courses prestigieuses à son actif : deux Paris-Dakar, le Rallye de Tunisie, celui du Maroc, plusieurs championnats de France en enduro… Prochain rendez-vous, le Désert Challenge 2007 en octobre où il compte bien faire aussi bien voire mieux que l’année dernière…

Pascal Barlet

Le BeachTech 2800 conduit par le tracteur de Graulenne Environnement en action au Grau du Roi.

Graulenne Plage Environnement E Paul Rivet, en pleine action lors du Désert Challenge 2006, où il a fini 14e.

Carnet Nouvelles recrues pour Kässbohrer E.S.E.

Marie-Paule Tétaz a rejoint Kässbohrer E.S.E fin août 2006, pour assister Pascal Muffat pour la partie logistique de sa mission. Marie-Paule gère donc le stock et tous les mouvements des machines et des accessoires neufs et d’occasion : transports vers et depuis l’Allemagne, livraison ou reprise de machines en station, organisation des tournées de démonstrations, etc… Tél : 04 79 10 46 17

Patrice Louzon

vient de prendre la responsabilité commerciale du secteur de la HauteSavoie, du Jura et des Vosges. Professionnel du milieu de la montagne, il connaît la problématique du damage puisqu’il a été lui-même exploitant. Comme tous les autres responsables commerciaux de Kässbohrer E.S.E, Patrice assure un suivi permanent tout au long de l’année : déroulement global de la saison, réponse aux demandes sur le matériel d’occasion et remontée d’informations et de problèmes rencontrés sur le terrain afin qu’ils soient traités au mieux et dans les meilleurs délais. Tél : 06 86 07 16 76

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n 1989, l’entreprise de mécanique Graulenne Plage Environnement, basée au Grau du Roi (Gard) et dirigée par Pascal et Laurent Barlet, se lance dans une nouvelle activité ; le nettoyage des plages. Disposant de moyens de transports efficaces, la société permet à l’Allemand Kässbohrer d’acheminer les BeachTech sur un terrain idéal pour les essais : les grandes plages de la Côte Languedoc-Rousillon. C’est ainsi qu’en direct avec l’usine de Laupheim, Graulenne Plage Environnement teste les BeachTech et fait découvrir ces machines aux plages françaises. La société partenaire effectue des prestations de nettoyage des plages pour la commune du Grau du Roi et s’équipe notamment avec des tracteurs aux couleurs des BeachTech. Graulenne Plage Environnement assure des prestations à la journée pour certaines mairies, se charge des démonstrations BeachTech en France et ponctuellement en Espagne, au Portugal, en Hollande et en Tunisie, tout en restant attentive aux besoins des clients afin de faire remonter l’information au constructeur et d’améliorer toujours les performances des machines. Confiante dans la qualité des BeachTech, Graulenne Plage Environnement diversifie leurs applications. Bientôt les machines trouvent une utilisation pertinente sur les hippodromes, les carrières à chevaux, aux Salins du Midi, dans les champs de

captage des eaux de villes, les champs de légumes, les pelouses naturelles… L’entreprise familiale, qui emploie quatre salariés permanents, se dote également d’un camion permettant le dépannage très simple des machines. L’équipe de Pascal et Laurent Barlet travaille d’ailleurs en étroite collaboration avec Serge Joguet et Georges Redon, respectivement chargés des services commerciaux et techniques intervention BeachTech. De nombreux essais sont effectués chaque année afin d’améliorer encore la qualité du rendu et de satisfaire le client soucieux de la propreté de sa plage, sans pour autant altérer l’équilibre écologique des sols. Une culture de la qualité et de la satisfaction client que Graulenne Plage Environnement partage avec Kässbohrer. Equipée de deux tracteurs agricoles haut de gamme d’une puissance de 130 CV lui permettant d’intervenir partout et à n’importe quel moment grâce à des moyens de transports indépendants (un semi-remorque extensible de 35 tonnes utiles et un camion plateau autonome), Graulenne Plage Environnement assure de nombreuses prestations sur les plages du LanguedocRousillon. La société poursuit également son activité de base ; la mécanique, en assurant la réparation de bateaux de pêche et de plaisance à l’aide d’un atelier doté de machines outil et d’un atelier de petite chaudronnerie.

RENCONTRE

Serge Duplan Originaire d’un petit village près de Peyragudes, dans les Pyrénées, Serge Duplan est fier de ses montagnes. Décidé à contribuer à leur renommée, il s’attache chaque jour à leur donner la valeur qu’elles méritent en permettant aux exploitants d’offrir des pistes de qualité.

A

près avoir passé son brevet de technicien automobile, Serge passe par les Alpes, à Chambéry, où il complète sa formation avec un BTS machinisme agricole. De retour dans le Sud ouest, il obtient un BTS exploitation de véhicules à moteur à Toulouse. En 1992, il effectue son service militaire au sein du peloton de gendarmerie de Oloron Sainte-Marie. Passionné par la montagne et le ski, il se tourne vers le secours, puis vers l’enseignement en devenant professeur de technologie et de mécanique auto dans un lycée professionnel de Sète. Cette expérience le laisse sur sa faim, « le milieu n’est que très peu solidaire », regrette-t-il. Cette solidarité, il la retrouve en station, à Peyragudes où il est dameur jusqu’en 2000. C’est à ce moment que Marc Galès, responsable commercial des Pyrénées chez Kässbohrer, le repère. Pendant trois

ans, Serge assure le SAV en sillonnant seul la chaîne pyrénéenne, au volant de son camion. En 2003, le SAV Pyrénées se renforce avec l’embauche d’un deuxième technicien. « Je dirige le SAV sur place, explique-t-il, satisfait d’un travail en toute autonomie et au plus près de ce territoire qu’il aime tant. Il faut être disponible, efficace et généreux de sa personne, ce sont les qualités premières pour ce métier. J’essaie de rendre service aux clients, tant lors de mes interventions que lors des dépannages téléphoniques. Le fait d’avoir exercé le métier de dameur m’offre davantage de crédibilité ; les clients me font confiance, ils savent que je sais de quoi je parle. » Animé par l’envie d’obtenir un résultat positif et de permettre aux skieurs de passer du bon temps sur les pistes pyrénéennes, Serge se fixe des objectifs stricts : « je considère qu’il faut dépanner le client au plus vite, surtout si la panne bloque la machine. Si je suis prévenu le matin, je m’arrange pour dépanner au moins dans la journée qui suit. » Des objectifs qui correspondent au caractère perfectionniste du Pyrénéen qui profite de chaque sortie avec le peloton de secours en montagne pour pratiquer ski, randonnée et escalade. « C’est ma façon de participer au développement économique de ma région », affirme-t-il. Une région qu’il valorise aussi à travers sa participation dans un groupe de chant pyrénéen, constitué avec d’autres passionnés originaires du même village, qui poussent le chansonnette à l’occasion…

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MAINTENANCE

Les Bons Conseils du Mécano

1) INTERVALLES DE VIDANGE SUR PB 600 : Il est sans doute nécessaire de clarifier la situation concernant les périodicités de vidange des organes sur les 600. Tout d’abord concernant les planétaires la périodicité est 600 heures et les boîtes de transfert la périodicité est 800 heures. Concernant le moteur thermique la périodicité “standard” est 600 heures, mais uniquement avec utilisation de gazole selon norme européenne EN 590. En France la législation permet l’utilisation du fioul pour les dameuses. Le fioul contenant 2000 ppm de soufre au lieu de 50 ppm dans le gazole, Mercedes impose une réduction de l’intervalle de vidange à 450 heures. Pour le reste il n’y a pas de changement par rapport au 300 et 300 Polar, à savoir pour l’hydraulique 1 an ou 1200 heures en ATF et 2 ans ou 2400 heures en Bio York. En ce qui concerne le réducteur de treuil 4 tonnes, se référer au conseil du mécano d’octobre 2006, que nous résumons encore : Lors de la livraison d’une machine neuve, du remplacement du réducteur (neuf ou échange standard) ou de la réalisation d’un rétrofit (remplacement de l’arbre central) il est impératif de respecter les règles suivantes : - première vidange après 100 heures de fonctionnement treuil - deuxième vidange après 400 heures de fonctionnement treuil - ensuite vidange normale toutes les 800 heures de fonctionnement treuil ( Les qualités de lubrifiant sont stipulées dans le carnet d’entretien de la machine)

3) JOYSTICK 600 : Il peut arriver sur les 600 que le joystick devienne dur ou « grince ». Dans ce cas il y a simplement lieu de procéder à un graissage. Pour cela on peut procéder de deux manières différentes : - En défaisant le soufflet caoutchouc et en pulvérisant de la graisse au silicone en bombe. - En démontant le distributeur et en le graissant Nota : Lors du montage d’un distributeur neuf, prendre garde à bien graisser ce dernier avant accouplement sur le joystick.

4) REMPLACEMENT DES MOTEURS D’ESSUIE-GLACES SUR PB 600 : Si vous avez à remplacer un moteur d’essuie-glace sur une 600 il y a lieu de respecter la procédure suivante afin d’avoir une position de repos correcte. Faire fonctionner le moteur à vide afin qu’il trouve sa position de « repos ». Ensuite, il est possible de remonter la partie mécanique en prenant soin, pour l’avant, d’avoir la course maximum à droite et à gauche. Cette procédure et valable pour l’avant comme pour l’arrière.

2) SERVICE REDUCTEUR DE TREUIL 4 TONNES :

5) COURROIES ET TENDEUR POUR MOTEUR OM 926 :

Comme déjà abordé lors des derniers conseil du mécano d’octobre 2006, le service des réducteurs de treuil 4 tonnes a lieu maintenant toutes les 3000 heures de treuillage. Les treuils 4 tonnes sont de couleur rouge livrés à partir de l’automne 2002 sur 300 et Polar. Le service treuil est uniquement constitué par le remplacement de l’arbre central et de son roulement à double rangées de billes, le démontage du réducteur sur la machine n’est pas nécessaire.

PARTENARIAT TECHNIQUE

Les moteur OM926 sont montés sur les 300 à partir du numéro 825 10 865 et sur toutes les 200 Edge à partir du numéro de série 823 10 662. En fonction de l’année de fabrication il y a eu des évolutions notamment au niveau des normes antipollution qui ont eu des incidences sur la courroie et son tendeur. Il y a 2 grandes catégories :

- Machines équipées d’un visco-coupleur et diamètre de poulie de pompe à eau de 178 mm. Dans ce cas le tendeur de courroie a la référence 8.312.094.003.0 et la courroie peut être soit 8.312.094.004.0 soit 8.312.102.008.0. (il s’agit des machines fabriquées en 2000/2001/2002) - Machines équipées d’un ventilateur éléctro-magnétique à 3 vitesses (linning) et diamètre de poulie de pompe à eau de 200 mm. Dans ce cas le tendeur de courroie a la référence 8.312.104.001.0 et la courroie 8.312.102.008.0. (il s’agit des machines fabriquées en 2003 et après)

6) RECHAUFFEUR D’AIR : Lors des révisions d’été nous vous conseillons de contrôler systématiquement les réchauffeurs d’air. Pour cela il y a lieu de les démonter et de les contrôler soigneusement, en vérifiant que les lamelles ne présentent pas de fissures ni ruptures. Dans ces cas ou en cas de doute le remplacement s’avère nécessaire.

Les Préconisations de York

LA LUBRIFICATION « HIGH TECH » YORK BIO La mise au point de lubrifiants spécifiquement adaptés aux différents organes mécaniques (moteur, circuit hydrostatique, réducteur) nécessite une connaissance approfondie des matériels et de leurs conditions d’utilisation. En 1997, déjà riche d’une expérience de 20 ans dans le domaine de la lubrification des machines Kässbohrer, YORK décide, en collaboration avec la SOCEDAM (à l’époque), de mettre en place de l’huile hydraulique 100% synthétique (de type ester saturé) biodégradable : YORK 777 BIO VG 32 sur quelques machines. Quelques années plus tard, YORK développe et met en place de l’huile réducteur 100% synthétique (de type ester saturé) biodégradable : YORK 893 BIO 75W90 spécialement destinée aux barbotins et aux boîtes de transfert. Plus récemment YORK a développé une graisse synthétique biodégradable : YORK GR 570 BIO aux performances mécaniques exceptionnelles. Après 10 ans de suivi terrain et d’observations, nous pouvons faire un bilan technique. Barbotins Ce sont les réducteurs les plus difficiles à lubrifier sur les dameuses. Leur conception spécifique avec la présence de matériaux frités immergés impose l’utilisation d’un lubrifiant très adapté et « inoffensif » vis-à-vis de ces matériaux. Les lubrifiants pour barbotins sont soumis à des conditions très sévères : - une large plage de température de fonctionnement (-30°C/+100°C), - des charges importantes et éventuellement des chocs de charge,

- des phénomènes de condensation d’eau importants, - une oxydation rapide de l’huile due à la présence des matériaux frités contenant des micro-particules de métaux (notamment cuivre) qui agissent comme des catalyseurs d’oxydation. La mise en action des freins provoque par ailleurs des micro-échauffements localisés qui ont tendance à initier des réactions chimiques d’oxydation. YORK 893 BIO 75W90 a été spécialement conçu pour répondre à toutes ces contraintes. Le retour d’expérience (à travers les analyses d’huiles en service) montre qu’avec YORK 893 BIO 75W90 : - les matériaux frittés sont mieux préservés (teneur en cuivre dans l’huile divisé par deux, par rapport aux huiles utilisées habituellement), - la température de fonctionnement moyenne du réducteur est réduite. Circuit Hydrostatique : Les conditions d’utilisation très sévères : - amplitude thermique « extrême » (-20°C/+90°C), - environnement humide, - pression de l’ordre de 500 bars, - capacité carter faible (50 litres), ont toujours conduit Kässbohrer à préconiser des huiles de type ATF et non pas des huiles hydrauliques « classiques » comme on trouve habituellement sur les engins de travaux publics. En effet, les lubrifiants de type ATF assurent des performances mécaniques et une durée de vie supérieures aux huiles hydrauliques classiques. L’utilisation de YORK 777 BIO VG 32 (de type ester synthétique saturé) depuis 10 ans montre que les résultats mécaniques sont encore meilleurs (usure réduite, meilleur tenue du film d’huile) qu’avec les huiles de type ATF préconisées, et cela avec un espacement des vidanges X2.

Graisses : La graisse YORK GR 570 BIO est un produit de très haute performance susceptible de satisfaire les exigences de lubrification des roulements, paliers, articulations soumis à des conditions de charge ultra sévères (charge de soudure : 400 kg – contre 250 à 315 kg pour les graisses habituelles), des températures extrêmes, et nécessitant une protection anti corrosion exceptionnelle. YORK GR 570 BIO est parfaitement adapté à la lubrification des PISTENBULLY. Les lubrifiants YORK biodégradables sont donc non seulement un progrès écologique, mais aussi un progrès technique inaliénable.

Pour de plus amples renseignements, contacter GINOUVES S.A.S Tél. (33)04 94 08 66 44 Fax (33)04 94 08 11 28 Alpes du Nord, Jura Pyrénées et Massif Central : Francis NIAUFRE Tel. 06 74 95 27 62 Alpes du Sud : Freddy BOGLIOLO Tel. 06 74 95 27 84 Vosges : Michel Favre Tel. 06 85 23 14 53

LA LUBRIFICATION “HIGH TECH”

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LA GAMME PISTENBULLY

PistenBully 200 Edge Puissance: 330 CV Une machine à budget raisonnable parfaitement adaptée aux domaines de taille moyenne et d’une grande maniabilité. Sa sobriété lui confère le meilleur ratio de coût surfacique du marché. Existe aussi en version nordique (jusqu’à 4 traceurs) pour les pistes de grande largeur.

PistenBully 100 Puissance : 180 CV - Disponible en 3 largeurs de chenille 2.50 m, 2.80 m, 3.10 m. La machine la plus vendue dans le monde pour le traçage des pistes de ski de fond. Existe en version Indoor pour les Skidomes, et en version « All Season » pour les travaux d’été.

PistenBully 600 Park

PistenBully 600 W

Puissance : 400 CV Aucune crainte pour son châssis spécialement étudié pour supporter de longues séances de bullage fraise en l’air. Un gain de temps impressionnant pour la réalisation de vos plus gros SnowParks, mais aussi en damage classique.

Puissance : 400 CV Une maniabilité exceptionnelle lui permet de passer là ou les autres machines trépassent ! Tests à l’appui, cette machine s’est montrée d’une efficacité hors norme réalisant les meilleurs temps sur les terrains les plus difficiles.

Les PistenBully peuvent aussi être équipés de divers accessoires : - Turbo fraise frontale pour évacuer la neige - Lame 2 en 1 (régénérateur) pour casser la neige glacée - Godet frontal pour les gros transports de neige - Lame chargeuse pour des recharges ponctuelles en neige - Benne basculante pour transport de neige sur longue distance - Nacelle élévatrice pour entretien de remontées mécaniques - Cabine passagers de 4 à 20 personnes selon les modèles.

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Contrairement à ce que peuvent penser certains, il n’y a pas de saison des soldes pour les engins de damage ! Et voici pourquoi.

L

es constructeurs d’engins de damage travaillent tous sur programme et non sur commandes. En terme d’organisation, cela signifie que l’ensemble de la production est lancé par programme annuel en fonction d’un carnet de commande estimatif établi en général dès le mois d’avril car les délais des fournisseurs, notamment les motoristes, vont de quatre à huit mois. Sur ce marché stable de renouvellement que sont les engins de damage, les constructeurs se trompent peu dans leurs estimations au sortir de la saison : le risque d'invendus en fin d'année est donc faible, d'autant que, internationalisation oblige, d'autres continents sont preneurs plus tardivement. En revanche, en ce qui concerne le type de machine, et sauf à avoir su lire dans le marc de café, une distorsion se crée progressivement entre les rentrées de commande et les machines lancées en production. Sur le début de campagne, disons jusqu’à fin juin, des modifications et des ajustements sont possibles. Au-delà, pour un client qui commande une machine, il y a deux possibilités : soit cette machine est prévue en fabrication exactement dans la configuration demandée (rare compte tenu du nombre de modèles et d’options disponibles) et tout se passe bien. Soit elle ne l’est pas, et il faut alors relancer des approvisionnements et modifier le programme de fabrication générant ainsi une surcharge et des heures supplémentaires d’atelier (sans compter, qu’il peut parfois y avoir des composants achetés en trop et non utilisés) ; et si c’est vraiment trop tard, les ajustements seront effectués in fine par la filiale du pays de destination de la machine. Un exemple ? L’option « roues pleines ». Si la commande de la machine survient alors que la machine est déjà fabriquée, cela signifie : 1 – Générer une commande supplémentaire des composants auprès du fournisseur (à moins d’avoir commandé au-delà des besoins mais avec un risque de coût de stockage en fin de période). 2 – Rentrer la machine en atelier dans la filiale pour démonter les roues standards (qu’en fait-on ? certaines pourront passer en SAV mais les besoins ont en général déjà été générés). 3 – Remonter les roues pleines. Pure perte de temps puisque ce même résultat aurait pu être atteint si ces roues avaient été montées directement sur la chaîne de fabrication. Cas de figure simple pour illustrer mais il y a aussi plus compliqué et beaucoup plus cher !! On peut également parfois résoudre le problème en permutant entre deux filiales des machines aux caractéristiques différentes. Mais c’est le poste transport qui s’alourdit alors. Qui paye tous ces surcoûts ? Le consommateur final bien sûr, même si ces surcoûts ne sont pas imputés aux fautifs retardataires mais répartis dans les charges globales contribuant ainsi à la hausse des prix. Pour la dernière campagne, il restait encore début octobre 25 % du marché français (40 machines sur un total de 160) à attribuer et 10 % a été adjugé en décembre ! C’est pourquoi, dans notre activité saisonnière et hormis exceptions (attente de subvention, DSP en cours, …), pourquoi ne pas s’atteler dès la sortie de saison au renouvellement de vos engins pour finaliser votre commande en mai ou au plus tard en juin ? Tout le monde devrait s’y retrouver d’autant que les fournisseurs se battent pour prendre les premières commandes qui feront référence auprès des autres clients.

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PistenBully 200 Edge Park

PistenBully 600

Puissance : 330 CV Descendant direct des premières machines spécialement dédiées aux SnowParks inventées par Kässbohrer, il est idéal pour la confection économique de Snowpark de moyenne envergure.

Puissance : 400 CV Le « best seller » de la gamme. Entièrement repensée pour répondre à chaque demande des exploitants, cette machine polyvalente, qui bénéficie des dernières technologies, convient dans toutes les neiges et offre une adhérence exceptionnelle alliée à une formidable qualité de fraisage.

PistenBully 600 Polar

PistenBully 600 Polar W

Puissance : 490 CV La machine la plus puissante du marché. Pour un fraisage impeccable mais aussi pour tous les gros travaux de bullage, en neige de culture ou sur glacier : à ne pas mettre entre toutes les mains !

Puissance : 490 CV C’est le nec plus ultra et on trouvera difficilement mieux sur le marché. Il n’est cependant pas à la portée de tous les budgets même si l’accroissement de productivité qu’il procure justifie pleinement son prix.

SnowSat Pipe Magician Un outil indispensable pour la réalisation et l’entretien des Half-Pipes destinés au grand public comme aux compétiteurs.

Les Fraises de traceur Très attendue par tous les sites nordiques, cette nouvelle version des fraises de traceurs est redoutablement efficace pour régénérer les traces de pas alternatif en ne fraisant que là où c’est nécessaire.

Système GPS intégré pour la sécurité, l’aide à la conduite ou la récupération de données. Un progrès indéniable dans la maîtrise des coûts et dans l’efficacité du damage. Pour être adapté à chaque site, il doit faire systématiquement l’objet d’un cahier des charges précis avant mise en œuvre.

Les cabines sont toutes certifiées ROPS pour une plus grande sécurité des travailleurs. Toutes les machines de la gamme sont équipées de Moteur Mercedes répondant aux dernières exigences en matière de protection de l’environnement (norme TIER III A)

... et de nombreuses options sont disponibles : - Prise hydraulique frontale haute pression pour tout outil spécifique - Remplissage du réservoir de gazole au sol conformément aux recommandations CRAM (en série sur PistenBully 600) - Roues pleines : fini les crevaisons (en série sur les versions treuil) - Flaps hydrauliques relevables sur fraise Multiflex. - Phares au Xénon pour voir comme en plein jour. - Réservoir complémentaire pour obtenir jusqu’à 10 h d’autonomie - Caméra de recul pour des manœuvres plus aisées.

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news

INTERVIEW Luc Alphand

Lucho continue de démontrer qu’il compte parmi les meilleurs pilotes de Rallye Raid du monde. Après avoir remporté le Dakar 2006, puis le Rallye de Patagonie et celui de Dubaï, il a terminé deuxième au Dakar 2007, à seulement 7’26 de Stéphane Peterhansel. « J’ai remporté la course l’an dernier, mais la chose importante était de donner au Team une nouvelle victoire cette année. Nous voulions aussi gagner pour rendre hommage à Henri Magne », expliquait Lucho à son arrivée. « Même si je ne gagne pas cette année, je suis ravi. Mes trois derniers Dakar se sont soldés par deux secondes places et une victoire, je n’ai vraiment pas à me plaindre ! La saison de rallye raid est maintenant commencée, nous comptons bien continuer sur notre lancée.» Le Team Luc Alphand Aventures prépare la saison de Rallye d’endurance avec les essais officiels « Le Mans Series », les 25 et 26 mars au Castellet. L’équipe devrait aligner deux voitures au départ de ce championnat : la Corvette C6R, victorieuse en GT1 aux 24 H du Mans 2006, qui sera pilotée par Luc, Jérôme Policand et Patrice Goueslard et la Corvette C5R, victorieuse en GT1 aux 24 H du Mans 2004. Encore une année à suivre de près pour le champion toute catégorie.

Julie Pomagalski La championne de snowboard poursuit sa carrière avec l’enthousiasme qui la caractérise. Classée entre la sixième et la huitième place lors des dernières courses qu’elle a disputées, Julie continue de se faire plaisir dans sa discipline. « Je profite un maximum. J’étais en Turquie cet hiver, il y avait des mètres de neige, c’était magique ! » Globe trotteuse, Julie n’en reste pas moins fidèle à ses Alpes et à Méribel où elle est venue se ressourcer en février avant de s’envoler pour rejoindre l’autre côté de l’Atlantique où l’attendaient deux coupes du monde au Canada. La saison s’achèvera en avril. Julie reprendra alors ses cours à l’Ecole de Management de Lyon pour en sortir diplômée en juin.

KInfo : Dans quel but, avons constitué une équipe, l’Armé de l’Air s’équipe-tcomposée d’un rédacteur elle aujourd’hui de administratif, d’un rédacteur PistenBully ? technique et d’un financier Capitaine Fillipelli : Il s’agit afin de mener à bien trois d’accéder aux relais hertziens. étapes. On compte six sites en France - Tout d’abord comprendre en activité toute l’année, y et identifier le besoin. Il compris en période hivernale. s’agissait de connaître ce que Les engins dont nous l’on transporte et dans quelles disposions jusqu’alors, des conditions climatiques. « Sigal », âgés de plus de - Ensuite, le rédacteur 30 ans, ne permettaient plus technique a rédigé un cahier d’assurer leur mission et des clauses techniques Face aux difficultés rencontrées par l’Armée de l’Air la sécurité des utilisateurs. particulières (CCTP), pour pour atteindre les divers relais hertziens dont elle a De plus, leur coût de obtenir une offre homogène, maintenance devenait de plus tandis que le rédacteur la charge, décision a été prise d’équiper les sections en plus important. administratif a rédigé concernées de machines fiables, permettant de Par ailleurs, la décision de un cahier des clauses rejoindre ces sites éloignés et difficiles d’accès. s’équiper en machines neuves administratives particulières a été motivée par un autre (CCAP). Enfin, nous avons pu Entretien avec le Capitaine Jean-Marie Fillippelli, facteur : depuis cette année, lancer l’appel d’offres, une chef de la division technique du Service la Direction Départementale consultation européenne. des marchés centralisés. de l’Equipement n’assure plus le déneigement de certaines KInfo : Et comment portions des routes d’accès à ces sites. Les engins devaient être le constructeur Kässbohrer a-t-il remporté le marché ? autonomes pour assurer les relèves. Il a formulé l’offre la plus adaptée à nos besoins et la plus économiquement avantageuse. De plus, le matériel devait arriver KInfo : Quelles sont les facteurs qui ont porté votre choix avant l’hiver et Kässbohrer a su respecter des délais serrés. Au vers les PistenBully ? total, sept PistenBully 100, équipés de cabine passager, chenilles Il nous fallait nécessairement des engins fiables et de qualité. hiver et mixte (X-track), lame avant, fraise frontale et GPS ont Les machines que nous avons achetées sont parties pour plus de été commandées sur trois ans. Le 21 novembre 2006, nous avons 20 ans. Notre choix s’est fait de manière très rationnelle ; nous procédé à des opérations de vérification destinées à attester que le matériel proposé respectait bien le cahier des charges. Cette opération a eu lieu en présence du rédacteur technique ; JeanNoël Dantec, de Rémy Ruffat, rédacteurs-vérificateurs ; et de Marie-Laure Lasserre, rédactrice administrative. Chacun a pu constater le respect du cahier des charges. Il faut signaler que pour l’ensemble de la commande, une attention toute particulière a été portée à l’autonomie, la fiabilité et la polyvalence du matériel. Ce sont ces critères qui ont portés notre choix vers les PistenBully 100.

Les PistenBully au service de l’Armée

KInfo : De quelle manière s’effectue la livraison des machines ? Les trois premiers PistenBully ont été livrés en novembre, pour les stations hertziennes du Mont Ventoux (Alpes du sud), de Servance (Vosges) et de Pierre-sur-Haute (Massif central). Deux machines sont d'ores et déjà commandées pour la tranche 2007 à livrer début avril.

LE COIN DE L’ADSP

UN ENGAGEMENT VISIONNAIRE SUR LE TRAVAIL DES PISTES DE SKI

Hervé Flandin Le vice-champion du monde de biathlon (1991) et médaillé olympiques aux Jeux de Lillehammer, Hervé Flandin, constate avec satisfaction le fruit de son travail sur le stade de biathlon de Haute-Maurienne. En effet, cet équipement de haut niveau permet désormais à la France de s’imposer comme pays du biathlon. Par ailleurs, cet hiver, marqué par le manque de neige,a finalement profité au stade qui a accueilli plusieurs compétitions nationales et européenne, et qui recevra les Championnats du monde d’été (ski à roulettes) en 2008. Appréciant la réussite d’un travail intense au service de la structure, Hervé se concentre aujourd’hui sur l’activité touristique, l’accueil, l’analyse de l’évolution de la consommation touristique et la valorisation du patrimoine, qui fait partie de ses passions. « J’adore travailler la pierre, le bois, participer au développement touristique et penser l’aménagement du territoire, explique-t-il. Aujourd’hui, c’est une nouvelle carrière qui débute pour moi avec cette activité. J’ai rempli ma « mission biathlon », à présent je me tourne vers le tourisme. C’est une nouveau challenge auquel je suis très heureux de participer. Il s’agit de capter la clientèle qui ne skie pas, de faire le lien entre skieurs et non skieurs, entre activité d’hiver et d’été. Je pense que l’avenir de nos stations se trouve dans cette harmonie. »

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Voilà plus de vingt ans que l’Association des directeurs de services des pistes (ADSP), travaille la problématique de l’environnement. Très tôt, ses responsables, proches du terrain ont compris la nécessité de bien préparer les pistes pour travailler la neige dès le début de la saison.

C’

est ainsi qu’aux côtés de Françoise Dinger, scientifique au Cemagref à Grenoble, l’ADSP a participé aux progrès de la recherche scientifique dédiée à l’environnement montagnard. « Depuis 1985, à l’initiative de l’ADSP et avec le SEATM, le Cemagref organise des stages de formation destinés à sensibiliser et à mettre en pratique les connaissances acquises par le Cemagref en matière de végétalisation et de remise en état des milieux d’altitude, explique Françoise Dinger. De nombreux directeurs de pistes ont effectué ces stages, qui accueillent 40 à 60 personnes par an. Grâce au soutien de l’ADSP et à la conscience des directeurs de pistes de la nécessité de ce travail, j’ai pu mettre en œuvre de nombreux essais en stations. Des stations qui ont servi de laboratoire d’étude, permettant ainsi des progrès scientifiques certains dans ces domaines. L’intérêt réciproque du Cemagref et de l’ADSP a permis de faire avancer les études et de mettre en place bon nombre de dispositifs d’essais qui ensuite ont été visités au cours de stages pour la mise en pratique. »

Aujourd’hui, l’engagement visionnaire de l’ADSP offre aux scientifiques et aux professionnels plus de vingt ans de recul sur le travail de la piste et sa préparation. Un sujet véritablement d’actualité au regard de la saison écoulée, qui montre à quel point l’ADSP a fait preuve d’avant-gardisme en pointant la nécessité de travailler sur la végétalisation. Outre l’organisation de stages et une étroite collaboration avec le Cemagref, l’ADSP est également à l’origine de progrès non négligeables du point de vue environnemental. Il y a dix ans, l’association a ainsi incité les fournisseurs à mettre au point des huiles bio pour les chenillettes, ainsi que pour les compresseurs des usines à neige et elle travaille depuis maintenant deux ans sur la possibilité de faire évoluer les engins de damage vers l’utilisation d’un carburant « vert ». Alors que le respect de l’environnement bénéficie d’un effet de mode qui, espérons-le, portera loin cette ambition, l’ADSP garde le cap qu’elle tient depuis plus de vingt ans : respect de l’environnement via une connaissance pointue du milieu.

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partenariat

TECHNIQUE

La technologie bus CAN

(source PSA et Auto-Volt 1997)

L'architecture électronique du PistenBully 600 a été profondément modifiée grâce à l'utilisation d'un réseau informatique industriel déjà éprouvé ; le bus CAN. Utilisé depuis longtemps pour d'autres catégories de véhicules telles que les voitures, camions et bateaux, cette technologie permet de réduire considérablement le nombre de câbles contenus dans le réseau électronique.

Transports Muffat Installée à Sallanches, en Haute-Savoie, depuis près de quarante ans, l’entreprise familiale Muffat met ses compétences et ses camions au service de Kässbohrer E.S.E depuis 2000.

es besoins en électronique des véhicules automobiles, ont évolué de façon considérable au cours des dernières années. Les raisons de cet accroissement sont dues aux normes antipollution de plus en plus sévères, ainsi qu'à la sécurité et au confort accru du conducteur L’électronique dans l’automobile et des passagers. La généralisation des systèmes de gestion électroniques de sécurité (ABS, ESP...), de confort (climatisation, lève-vitres, rétroviseurs...) ainsi que le développement des commandes électriques (injection, direction à assistance électrique...) ont accentué ce besoin en énergie électrique. En même temps que leur nombre augmentait, les équipements électroniques n'ont cessé de se sophistiquer. La quantité et la complexité des informations que doivent échanger les divers organes sont telles que le nombre de connexions est rapidement devenu prohibitif. Devant les problèmes de coût, de conception, de fiabilité, de montage et de contrôle, les constructeurs ont décidé de relier les différents organes au moyen d'un réseau local. Ainsi plutôt que d'utiliser plusieurs fils transportant chacun une seule information, les différents organes sont reliés par un ou deux uniques fils transportant à tour de rôle les diverses informations utilisées. C'est pour cette raison que cette technique de liaisons est plus communément appelée bus multiplexé ou plus simplement multiplexage.

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Développé par l’équipementier automobile Bosch en 1983, le bus CAN (Controller Area Network) est un protocole de communication en série. Présenté avec Intel en 1985, il a été standardisé par la norme ISO en 1986, et la première automobile équipée du protocole CAN a vu le jour en 1991. L'objectif était de réduire la quantité de câbles (on compte jusqu'à 2 km de câbles par voiture…), et donc le poids des véhicules, en faisant communiquer les différents organes de commande sur un câble unique (bus) et non plus sur des lignes dédiées. Alors qu’auparavant, chaque outils était relié par un câble, le bus CAN permet de réduire le réseau à un câble unique qui dessert tous les outils en adressant une information à chacun d’entre eux. En fonction de l’information adressée ceux-ci agissent, ou pas. Grâce au bus CAN, différentes sortes d'informations peuvent être échangées entre la machine et les outils. En centralisant et en simplifiant le schéma de câblage dans toute la machine, la technologie bus CAN a permis de réduire les problèmes électriques, tout en facilitant leur diagnostic, leur dépistage et leur résolution. Exemple : De manière simplifiée, on peut dire que le câble d'accélérateur est désormais remplacé par un capteur électronique, dont le but est de déterminer la position de la pédale. Un message est périodiquement envoyé par le contrôleur sur le bus via le PLD, indiquant la position courante de la pédale. Ce message peut alors être reçu par tous les calculateurs connectés au réseau. Le boîtier de gestion moteur ajuste alors le régime de rotation du moteur, en fonction de cette donnée. En retour, il renseigne sur la vitesse de rotation du moteur en envoyant périodiquement un message sur le bus. Ce message est à son tour utilisé par le contrôleur d'affichage du tableau de bord, pour la fonction compte-tours mais aussi par le PSX pour gérer l’ouverture des pompes de marche. Bien sûr, toutes les informations classiques circulent par le bus : niveaux, alarmes, etc… Celles-ci peuvent être affichées sur le tableau de bord et être utilisées par les calculateurs pour provoquer certaines actions. Ce protocole est également utilisé pour le diagnostic des équipements lors du montage ou de la maintenance du véhicule. Un banc de diagnostic extérieur est connecté au bus pour interroger les organes et recueillir toutes sortes d'informations de façon automatique. Le nombre de renseignements pouvant être collectés est quasiment illimité. Le message comportant en lui-même l’adresse de son destinataire, on comprend la flexibilité du système : en cas de défaillance d’une commande, il suffit de changer l’adresse du message pour re-router le même ordre d’exécution vers une autre manette. Accélérer avec le bouton d’essuie-glace, ça vous dit ?

activité de Roger Muffat, fondateur de l’entreprise Muffat, débute à la fin des années 60. Il crée d’abord une casse automobile avant de racheter une entreprise de dépannage et de transport de véhicules, il y a quinze ans. Aujourd’hui avec une flotte d’une dizaine de véhicules, dont deux sont spécialement équipés et conçus pour le transport des dameuses et de leurs accessoires, les transports Muffat sont devenus un partenaire solide de Kässbohrer. Deux chauffeurs expérimentés et passionnés « Didier et Lionel », travaillent en direct avec Pascal Muffat et Marie-Paule Tétaz pour assurer la logistique et le transport des machines sur la France entière. « Nos chauffeurs sont toujours disponibles et prêts à dépanner. Notre matériel mis à la disposition de Kässbohrer étant polyvalent nous permet de trouver une solution à chaque problème, et imprévu de dernière minute. » précise Roger Muffat.

L’

Didier Bossonney Chauffeur de poids lourds depuis l’age de dix-huit ans, Didier Bossonney est passionné de mécanique et de montagne. « J’aime la conduite de gros véhicules et le voyage, deux aspects réunis dans le métier de transporteur. Avant de travailler pour les Transports Muffat et Kässbohrer, j’ai transporté toute sortes de marchandises. Le partenariat avec Kässbohrer est très enrichissant parce que les camions et les machines sont des engins de haute technologie, prestigieux qui ne passent pas inaperçus sur les aires de repos… C’est valorisant de transporter ce type d’engin. De plus, le transport de dameuses implique un contact direct avec le personnel des stations que j’apprécie particulièrement. Nous sommes bien reçus et bien considérés, c’est un monde chaleureux et agréable. Le partenariat avec Kässbohrer correspond à véritable une relation de confiance. Nous assurons le chenillage des machines à leur livraison, nous participons à la mise en place du stand Kässbohrer au SAM, à celle du Challenge… C’est un travail passionnant qui ne manque pas de piquant, surtout lorsque la météo s’en mêle… Moi qui aime la montagne, j’ai toujours mes skis dans le camion pour pouvoir tâter le travail des PistenBully… ! »

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Infos pratiques Vous pouvez toujours contacter les responsables de service par e-mail : [email protected], où “p” est l'initiale du prénom (ou les deux initiales accolées en cas de prénom composé).

K ÄSSBOHRER E.S.E. BP 218 73277 ALBERTVILLE Cedex France

Standard Général ➤ Tél. : +334 79 10 46 10 Fax : +334 79 10 46 40 ➤ Mail : [email protected]

Services Techniques Service Pièces Richard Coutin ➤ Tél. : 04 79 10 46 46 Fax : 04 79 10 46 41

Service Intervention Emmanuel Ruggiero ➤ Tél. : 04 79 10 46 20

Assistance technique Jean-Pierre Estèves ➤ Tél. : 04 79 10 46 30

INSOLITE

Un PistenBully dans le grand bain En hiver, les lacs suisses de l’Engadine sont très prisés, notamment pour les courses de ski de fond. Les engins de préparation de pistes sont alors exposés à de nombreux dangers puisque la glace risque de se briser à tout moment. Pour parer ce type d’accident, Kässbohrer a imaginé une solution sur mesure : faire nager les PistenBully ! Ainsi, le PistenBully 100, aussi baptisé SchwimmBully, destiné à la préparation d’un célèbre marathon de ski de fond dans la région est désormais capable de nager tout seul. Véritable bateau, automoteur puisque les chenilles sont à la surface de l’eau (contrairement aux machines des parcs à huîtres où le haut et le bas des chenilles complètement immergées s’annulaient en « pédalant » en sens inverse) et dirigeable sans problème, il est parfaitement autonome et permet de préparer les courses en toute sécurité sur des surfaces fragiles. Les photos prises lors des essais montrent d’ailleurs son aisance dans le milieu aquatique… A quand un PistenBully volant (ou FlyBully !) ?

Service technique Secrétariat. Fabienne Fath ➤ Tél. : 04 79 10 46 22 Fax : 04 79 10 46 42

Service livraison Marie-Paule Tétaz ➤ Tél. : 04 79 10 46 17

Un programme aux petits oignons !

Démonstration / formation Pascal Muffat ➤ Tél. : 06 86 07 16 38

Service garanties

Services Commerciaux Service commercial Bernadette Be ➤ Tél. : 04 79 10 46 12 Fax : 04 79 10 46 40

Service commercial Pièces Frédéric Lannes-Brun ➤ Tél. : 06 82 81 86 48

Service Occasions Gérard Perrin ➤ Tél. : 06 86 07 16 32

Service Comptabilité Philippe Be ➤ Tél. : 04 79 10 46 35 Fax : 04 79 10 46 43

agenda > 28 et 29 mars

Challenge PistenBully aux Saisies. Après Avoriaz, qui sera champion de France de damage cette année ?

L

e bureau est en train de vous concocter un programme aux petits oignons (donc à faire pleurer) mais la mise au point finale s'avère délicate pour jongler avec le calendrier et les vacances. On peut toutefois noter les deux grands rendezvous à ne pas manquer. Fin avril ou début Mai Assemblée générale du KassRider dans un p'tit coin charmant. On y est presque :

il ne reste plus qu'à trouver où et quand ! De toute façon, ce sera l'occasion de sortir les bécanes de l'hibernation, pour peu qu'elles aient effectivement hiberné car la moto prolifère dans nos vallées et même dans nos montagnes par les temps cléments qui courent !

> Du 10 au 13 avril

dans les stations du Mercantour : Finale du trophée Caisse d’Epargne –Kässbohrer (Ecureuil d’Or) > 18 avril à Albertville

matinée débat « le GPS : quel service rendu pour quelle efficacité ? » > 18 au 20 avril à Innbruck

Interalpin. Demandez-nous votre invitation ! > Du 31 mars au 1er avril

Candide Invitational à La Clusaz. En partenariat avec Quiksilver. > Du 22 au 24 mai à Laupheim

« AfterWork party ». Une bonne occasion de visiter l’usine Kässbohrer dans une ambiance conviviale. > 11 au 15 juin à Saas Fe

FunPark workshop. Stage international de formation à la conception et l’aménagement des Snowparks. > Juin / Juillet

Tournée du Technitour pour les mécaniciens (voir notre site WEB pour les dates) > 20 au 22 septembre à Pont Royal

Open de golf Interstation

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Club PistenBully

N’HÉSITEZ PLUS ! Rejoignez le Club PistenBully et profitez des nombreux avantages auxquels donne accès la carte de membre. Parmi les privilèges du club, des offres promotionnelles en station, des invitations aux salons professionnels ainsi qu’au Challenge PistenBully et à des avantpremières, l’envoi du K-Info à domicile et l’accès au catalogue d’articles signés Kässbohrer tels que la station météo, la polaire soft shell, le T-shirt enfant, le sweat, le T-shirt manches longues… A noter enfin que l‘adhésion au club PistenBully permet également de bénéficier d’une réduction sur la carte Alice et d’accéder ainsi à de nombreux avantages tarifaires et des réductions sur la billetterie (cinéma, forfaits de ski…). Bienvenue au Club ! Découvrez toutes les nouveautés sur le site Internet www.pistenbully.fr

Du 22 au 24 mai A l'occasion de l'After Work Party (tout un programme!) organisée par le groupe à l'usine de Laupheim, les Kässriders sont invités à s'y rendre moto-risée.

La visite de l'usine, l'essai des machines et pour les plus courageux qui auront mis leur attirail dans la sacoche, une surprise sur ski! mais pour sûr, bretzels, bière et sauerkraut! Rendez-vous sur le site pistenbully.fr à la page KässRider pour les dernières actualités.

K. INFO n°31 ne donne que des informations de caractère général qui ne peuvent en aucun cas être d’ordre contractuel. Prescription graphique : STIM. Photos Kässbohrer, DR . 2e trimestre 2007. Imprimé en France pour Kässbohrer E.S.E.

Arjan Botterman ➤ Tél. : 04 79 10 46 23

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