à partir du vendredi 17 octobre

À PARTIR DU VENDREDI 17 OCTOBRE

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La Love Machine, vous connaissez ? Clara, jolie jeune fille en fleurs, rêve de trouver son prince charmant. Elle décide donc de participer à un nouveau concept d’émission extraordinaire : la Love Machine. Le principe ? Grâce à un système totalement novateur, une machine analyse des tests de personnalités de candidats afin de trouver quelle est la personne au monde qui leur correspond le plus. Clara part donc pour Miami afin de débuter cette aventure et rencontrer son âme-sœur…

La farce démarre Mais une fois sur place, la maîtresse de cérémonie Elsa Fayer annonce à Clara une nouvelle surprenante. La personne la plus compatible pour elle n’est ni un chirurgien athlète et mélomane, ni un surfeur amoureux des animaux. Non, son «match» parfait n’est autre que Patrick, un excentrique au physique atypique ! Deuxième surprise, Clara apprend qu’elle n’est finalement pas venue pour rencontrer l’amour, mais pour relever un défi avec son acolyte : elle et Patrick devront faire croire à leurs proches qu’ils vont se marier pour remporter chacun 100 000 euros.

L’arroseuse arrosée Trop tentante pour être refusée, la proposition est acceptée par les deux candidats. Seul bémol, la belle ne sait pas que Patrick et tous ses proches sont en réalité des comédiens qui n’ont qu’une seule mission : lui faire vivre un véritable enfer !

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Armelle Gauthier, directrice adjointe aux programmes de flux en charge de la télévision du réel de TF1, livre quelques indiscrétions autour de cette nouvelle édition. Enfin le retour !

à chaque histoire sa morale

Se préparer… à improviser

Mon incroyable fiancé revient enfin à l’antenne ! «Cette marque très forte a fait les belles heures des deuxièmes parties de soirée de la chaîne, explique Armelle Gauthier, avec une première édition qui avait révélé en 2005 Laurent Ournac, et une deuxième en 2009.» Par son principe même, l’émission ne peut être récurrente, de peur que les candidats ou leur famille démasquent la supercherie. Mais pour les équipes de TF1, il fallait tenter ce pari : «C’est surtout une belle comédie, et les téléspectateurs ont besoin de rire en ce moment».

Comme toutes les comédies, Mon incroyable fiancé parle de sujets très sérieux. Armelle Gauthier développe : «Nous abordons la dictature du beau, le culte de l’apparence. Miami a aussi été choisie pour tout ce qu’elle représente : la chirurgie esthétique, Nip / Tuck, les corps bronzés bodybuildés… » Patrick, grand, mince et plutôt pâle, apparaît ainsi en parfaite opposition avec le décor. à la morale de l’émission, celle d’«accepter les personnes avec leur différence, de ne pas rester sur un a priori», s’ajoute une interrogation forte : qu’est-on prêt à accepter et jusqu’où pouvons-nous aller par amour pour nos proches ?

L’originalité de ce programme repose sur sa nature même, à cheval entre la fiction (puisque les grandes lignes sont écrites et jouées par des comédiens), et la télé-réalité (Clara et sa famille sont des candidats). «Une arche narrative est prévue, explique Armelle Gauthier. Les comédiens ont des cartes à jouer chaque jour.» La production a aussi fait appel en amont à des humoristes youtubeurs reconnus pour écrire les grandes lignes de cette histoire. Mais si tout est imaginé à l’avance, le scénario ne se déroule pas pour autant comme prévu. «Sur les quinze jours de tournage, nous avons été tout le temps surpris par Clara. Elle nous emmenait avec elle en permanence et faisait souvent tout voler en éclat !»

«Mon incroyable fiancé…» version 2014 L’émission va plus loin cette année. «Nous étions obligés, pour être sûrs de ne pas être découverts !» précise Armelle Gauthier. Ainsi, la production a inventé le projet de Love Machine, une «parodie d’émission de dating, qui était aussi une manière de tester la crédulité de Clara. Cela nous a permis de voir qu’elle attendait beaucoup de l’émission». Tout au long de l’aventure, l’équipe repousse les limites et est constamment sur le fil du rasoir. «Sans cela, l’émission aurait paru tiède, édulcorée». Les personnalités sont aussi très actuelles. Si Patrick ose (presque) tout, Clara fait preuve de beaucoup de répondant !

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Patriiiiiiiick ! Beaucoup de comédiens de ligues d’improvisation ont été auditionnés avant que la production ne découvre Eric Lampaert. «Il est génial, s’exclame Armelle Gauthier. Il possède un physique atypique, tout droit sorti d’une bande dessinée ou d’un film de Tim Burton. Son look très «pub» à mi-chemin entre le geek et le hipster, parle aux jeunes. Les plus âgés apprécieront en lui son côté burlesque : il se sert beaucoup du mime et utilise son corps de façon désopilante.»

Une présentatrice complice Déjà présentatrice emblématique de Qui veut épouser mon fils ?, Elsa Fayer avait une vraie légitimité à être aux commandes de Mon incroyable fiancé selon Armelle Gauthier. «En complice du téléspectateur, Elsa joue un rôle et a été vraiment à l’aise dans l’exercice. En tant qu’ancienne chroniqueuse, elle possède beaucoup de répartie. Nous lui avons donné un côté un peu Cruella qui la rendait très impressionnante à chacune de ses arrivées.»

Clara a 26 ans. étudiante en ressources humaines, elle vit toujours à Lille chez ses parents. La belle Clara est une jeune fille bien dans sa peau. Elle est aussi passionnée, rêveuse, et attend de trouver l’Amour (si possible avec un physique de surfeur). Très proche de sa famille, elle déteste le mensonge. Selon Armelle Gauthier, Clara est «extraordinairement crédule, mais jamais soumise. Très déterminée, Clara sait ce qu’elle vaut et ce qu’elle veut, et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle côtoie et supporte le caractère de Patrick sans jamais le subir. Si elle s’énerve beaucoup, ce trait de sa personnalité la rend extrêmement attachante». «Clara n’a pas le profil typique d’une candidate de télé-réalité, précise Elsa Fayer. En la découvrant à Miami sur le tournage, j’ai tout de suite compris dans son regard qu’elle avait quelque chose en plus. Elle cherche le grand amour, mais pas seulement. Elle est plus ambitieuse qu’elle ne le pensait, possède plus de ressources qu’elle n’imaginait. Elle est immergée dans une situation qui lui échappe complétement, mais garde en tête son

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enjeu : gagner les 100 000 euros pour démarrer sa vie. Elle est tactique, maligne, essaye de manipuler Patrick… Sous ses airs de princesse, elle peut se transformer en un instant en Wonderwoman, voire même en Nikita, grâce à son instinct de survie incroyable ! Elle est surprenante.» Enfin, pour son incroyable fiancé, Clara a été une vraie belle surprise. «Je m’attendais à une fille un peu cliché, et j’ai été déstabilisé par ce personnage, confie Eric Lampaert. Elle m’a devancé en étant sympathique, gentille, intelligente, voire même tactile. Elle essayait de m’aider, de me faire rire… Nous avons dû changer nos plans, mon travail a été plus difficile, mais aussi plus intéressant. Il y avait beaucoup d’affection entre nous et la pousser dans ses retranchements était difficile pour moi.»

Patrick est vraiment un incroyable fiancé. Cette grande tige au look improbable, fan de Queen, imprévisible mais aussi très touchante parfois, va rendre folle la jolie Clara, mais aussi la faire beaucoup rire. Rencontre avec son interprète, Eric Lampaert, un comédien dandy-geek so British, roi de l’improvisation. Qui êtes-vous, Eric Lampaert ? Je suis un humoriste comédien de bientôt 28 ans. Je joue mon propre stand up à Londres, et je serai prochainement à l’affiche de plusieurs films comme Amsterdam ou Moonwalkers, avec Rupert Grint, le Ron Weasley de Harry Potter. Côté boulot, tout roule pour moi ! Pourquoi avoir voulu jouer à l’incroyable fiancé ? La moitié de ma famille est anglaise et connaît bien mon travail. En revanche, l’autre moitié est française et n’a pas accès à ce que je fais ! J’avais donc très envie de leur montrer ce que je sais faire et je trouvais chouette l’idée que mon arrière-grand-mère puisse me voir sur TF1. Comment vous-êtes-vous préparé à cette aventure ? Je suis arrivé sur le projet seulement une semaine avant le tournage. Avec les autres comédiens, nous avons construit la famille Pivert, inventé une histoire commune, notamment

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autour de nos tatouages. J’avais un peu le trac car même si je suis bilingue, je ne pratique pas beaucoup le français et peux avoir un peu de mal à m’exprimer. Mais ce défaut a finalement été utile puisqu’il donnait un air un peu bête à mon personnage ! Patrick vous ressemble-t-il ? Beaucoup ! Je vis les émotions très fortement, comme des montagnes russes, et je sais à quel point cela peut être exaspérant. Je suis dans l’émission comme je suis sur scène : une boule d’énergie. J’aime bien le chaos ! Mettre le bazar m’amuse, mais je ne le fais jamais méchamment. Cependant, je n’ai pas voulu que mon personnage s’appelle Eric. En étant Patrick, j’ai créé un rôle et j’ai pu être plus libre. Avez-vous douté à certains moments ? J’avais peur au début de l’émission car Clara ne s’énervait pas assez contre moi. Je me posais des questions et me demandais si je n’étais pas

finalement le dindon de la farce, si ce n’était pas moi le piégé. Je m’en suis servi par la suite pour brouiller encore plus les cartes, en demandant à Clara si elle-même n’était pas une actrice !

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Joueuse dans l’âme, Elsa Fayer interprète la parfaite maîtresse de cérémonie de cette farce moderne. Rencontre. Entre présentation et improvisation, comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience ? J’ai adoré cet exercice un peu différent. Mon rôle était notamment d’ajouter de l’huile sur le feu en permanence. J’ai pris un plaisir assez jouissif à accentuer le côté un peu pervers que je possède au fond de moi (rires) ! Quand je venais annoncer une nouvelle aux candidats, l’appréhension était toutefois présente, comme si je montais sur scène. Les répercussions que mon attitude engendrait m’ont aussi beaucoup surprise, même si, au final, tout reste très bon enfant. Vous semblez comme un poisson dans l’eau. Je suis très joueuse, et, plus que tout, j’adore la nature humaine. J’aime l’idée de provoquer des réactions : c’est tout le côté savoureux de la télé-réalité. Certaines situations sont contrôlées, d’autres moins, et je profite de chaque moment. Avez-vous pris des cours de comédie ? Pendant mes études de droit, j’ai testé le théâtre pour m’aérer l’esprit. Mais je me suis surtout appuyée sur mon expérience du direct à la télévision. Je sais gérer un timing, à quel moment il

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faut se lancer… La production m’a accordé sa confiance et m’a laissé faire, toujours en direct. Nous sommes allés encore plus loin et sommes tous ressortis de l’émission avec la banane ! Vos partenaires vous ont-ils facilité la tâche ou, au contraire, rendu la vie dure ? J’ai été agréablement surprise par les réactions de Clara, qui possède énormément de ressources, même si elle ne s’en doutait pas ! Le jeu de ping-pong avec les comédiens a été assez fabuleux. Jouer avec Eric était aussi facile que difficile ! Il s’est avéré génial comme partenaire, avec mille idées à la seconde, mais c’est aussi un enfant turbulent. Il saute partout, parle fort, et aussi en anglais… J’ai dû être parfois sévère, parfois complice. Je jouais avec lui sans savoir ce qui allait se passer… Nous avons composé ensemble, d’un simple regard. C’était inouï et merveilleux ! Avez-vous eu peur, à certains moments, que tout vole en éclat ? Je me souviens d’un moment en particulier où tout le monde était sous tension, nous étions

proches de l’implosion. Je ne sais pas comment nous avons réussi à nous sortir de cette situation, mais, ce jour-là, j’ai eu un peu l’impression d’être Jack Bauer ! Au final, êtes-vous heureuse du résultat ? Cette émission est à la fois une grande caméra cachée et une superbe farce. Patrick n’est vraiment pas - dans une émission de dating - la personne que l’on aimerait rencontrer, il ne correspond pas du tout à Clara… Pourtant, après quelques jours de tournage, nous étions tous sous le charme ! Mon incroyable fiancé, c’est aussi une belle leçon !

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